jeudi 31 décembre 2009

3 POUVOIRS GAIS SOUS LA MONARCHIE BRITANNIQUE

La cause de la déviation de comportement est extérieure à l’humain, car ce dernier n’est pas le seul coupable de cette voie criminelle qu’il a prise à un moment donné de son histoire.
La majorité des gens qui nous gouvernent sont décadents, bisexuels et sado-masochistes...... et je vais vous le démontrer.... et la Couronne Britannique les choisit pour cela.

La décadence c'est de ne pas reconnaître ses erreurs.




CES DÉPENDANTS, DROGUÉS et cochons QUI NOUS GOUVERNENT

Cela a été le plus gros scandale dans l'histoire de l'histoire des États-Unis. L'histoire a reçu une couverture médiatique, mais il y avait une panne de TV des médias sur le sujet. Pour cette raison, la plupart des Américains n'ont jamais entendu parler.
Ancien sénateur républicain John Decamp a participé à la production d'un documentaire intitulé "Conspiracy of Silence», il est dans l'air 3 Mai 1994 sur la chaîne Discovery Channel. Ce documentaire exposés d'un réseau de dirigeants religieux et les politiciens de Washington qui a volé les enfants à Washington pour des orgies de sexe. Au cours de la dernière minute avant la diffusion, un inconnu du Congrès menace l'industrie de la télévision par câble avec des lois restrictives, si ce documentaire est diffusé.
Presque immédiatement, les droits du documentaire ont été achetés par des inconnus qui avaient ordonné à tous les exemplaires détruits. . Une copie de cette vidéo a été remise à l'ancien sénateur et avocat du Nebraska , John De Camp, qui l'a mise à disposition à la retraite du FBI en chef, Ted L. Gunderson. . Bien que la qualité vidéo n'est pas top classe, cette bande est un blockbuster de ce qui est révélé par les participants.
'' 19 GARÇONS ENTRE 13 ET 15 ANS SONT ENTRÉS ET SORTIS LA NUIT DE LA MAISON BLANCHE'''.... Durant l'année 1983.


Une photo montrant George et ses amis portaient des perruques et employant falsies à remplir leur chandail apparaît dans une copie de jaunies le journal de l'école de la Phillips Academy d'Andover ici, près de Boston. Il a été 1963, et George, puis une école secondaire senior et chef de meneur.
Vous noterez dans l'Atlantique article cité plus haut comment ", en 1984, Bush s'est envolé pour le Tennessee pour accompagner le candidat républicain du Sénat et Bonesman (67) Victor Ashe sur une tournée de sept villes." Victor Ashe, outre qu'ils ont été un autre Skull and Bones membre, de chambre et de meneur avec George W. Bush - a une réputation d'être un sodomite à Knoxville, Tennessee, où il est le maire.
LE CLUB INTERNATIONAL DES BISEXUELS

Rock annonce publiquement son homosexualité et le terrible mal qui le ronge. Après une lutte acharnée et exemplaire, il décède, à Los Angeles, dans la nuit du 2 octobre 1985.

En compagnie du Président Ronald Reagan et Nancy Reagan


Tous MAINS DANS LA MAIN (et souvenez-vous combien Reagan aimait la sodomie.....)



BILL CLINTON et BILL GATE ensemble pour faire des campagnes sur le SIDA: c'est une vraie farce. Surtout lorsque nous savons que Bill Clinton lorsqu'il était président des États-Unis s'est bien gardé de ne pas intervenir durant le GÉNOCIDE RWANDAIS, alors qu'il avait tous les pouvoir pour intervenir, et maintenant il se rend au Rwanda avec Bill Gate pour y parler de sa Fondation Bill Clinton...... c'est une vrai farce! Et il a le culot de nous dire qu'il regrette alors qu'il est en train de faire pire, et je vais vous expliquer pourquoi et comment Bill Gate, continue l'oeuvre internationale de LA SECTE BRITANNIQUE DES ÉLITES afin de ''DIMINUER LA POPULATION MONDIALE'', donc ils effectuent en réalité UN CONTRÔLE MONDIAL DÉMOGRAPHIQUE à travers leur Planing Familial; leurs Programmes de Vaccinations pour stériliser des populations-cibles; ;a travers aussi leurs Fondations sur le SIDA pour asservir les gens à qui ils ont donné sciemment le SIDA et surtout pour FAIRE SEMBLANT QUE LE G-20 AIDE LES PAYS PAUVRES.


Pourquoi les Décideurs de Londres choisissent-ils de préférences des bisexuels?

Ils ne sont pas mis là en place pour rien, ils ont les défauts et sont prêts à toutes les bassesses pour réussir: alors ils font toujours ce qu'en haut (la Couronne d'Angleterre) leur demande.


Parce qu'un couple ''BISEXUEL'' accepte que l'autre couche avec qui il veut, ILS SONT SANS FOI NI LOI NI MORALE.
CAUSE.... Le militarisme par son sado-masochisme crée des inversions sexuelles.... Lorsque des États permettent qu'on puisse abuser des autres selon nos diplômes, de les exploiter et endetter, de nier leurs droits économiques à une vie décente et à un bon pouvoir d'achats, de nier les droits des non-conformistes et..... cela mène vite aux abus, aux débiances, aux meurtres.... Les détruits et les déviés cherchent à détruire et à dévier les autres: et les Élites dirigeantes font de même par leurs structures anti-fraternelles.

Donc, imaginez, des gens qui sont convaincus qu'ils ne sont jamais infidèles et se permettent tous les écarts de vie: alors il est évident que ce genre de personnes QUI N'ONT PAS LA CONSCIENCE DU MOT ''COCU'' OU ''TRAHISON'' justement parce que leur bisexualité leur permet tout: ce sont donc, pour le Gouvernement Mondial du G-20, des gens idéaux qui feront ce qu'
on leur dira et seront prêt à trahir leurs populations car ils sont accoutumés à se trahir eux-mêmes et leurs conjoins de vie incessamment tout en disant cela ''normal''.

Les BISEXUELS sont immoraux, pervers, décadents, insensibles et autistes des autres, ils ne pensent qu'à jouir et sont esclaves de leurs organes sexuels tels des animaux.

HOMOSEXUALITÉ/BISEXUALITÉ : GUERRES ET DÉVIANCES

samedi 26 décembre 2009

PEINES D'AMOUR




Les fleurs sont reliées au paradis






On s'appartient à soi-même!

Je ne t'appartiens pas, tu ne m'appartiens pas. L'Amour c'est le consentement libre de l'un pour l'autre EN TOUTES LIBERTÉS, et chacun peut en tous temps cesser d'aimer EN TOUTES LIBERTÉS. Ce n'est qu'en toutes libertés qu'on s'engage envers les autres et cette même LIBERTÉ nous autorise à cesser en tous temps nos engagements puisqu'on qu'on s'était ''engagé'' librement et que nous sommes des êtres libres en tous temps Si l'oiseau libre que tu as apprivoisé et qui vient tous les jours te voir pour quelconques intérêts un jour ne revient plus: ne t'en étonne pas et sois tout de même content d'avoir partagé ces moments magiques avec l'AUTRE. C'est librement qu'une personne décidera de continuer de vous aimer ou de cesser! Par contre, il est aussi très bien si 2 humains s'entendent de rester ensemble par amour et respect pour leurs enfants: car on met toujours trop d'emphase sur le sexe alors que des rapports humains sont si vastes et peuvent contentr autrement!

Ne frappe jamais un humain même si il a fait des horreurs. Ne frappe pas une femme qui a tué, ne frappe pas une personne même coupable de cents fautes, ne la frappe même pas avec un mouchoir! Ne frappe même pas une fleur!

Pardonne ou quitte la femme infidèle mais ne la touche jamais car personne n'appartient à personne; nul n'est l'objet de l'autre; chacun de nous avons le droit à l'erreur et de changer d'idées et de milieux et personne ne doit nous empêcher ni par la force ni par l'intimidation...... Vous savez, lorsqu'on aime réellement l'autre, on veut son bonheur, on que cette personne soit heureuse AVEC OU SANS NOUS! Face à une personne qui veut nous quitter on devrait lui dire : ''Va mon ami(e), va mon amour là où tu crois être bien pour toi, si je ne puis plus te satisfaire et comme tu mérites d'être heureuse, moi je veux que tu vives du bonheur et si je ne peux t'en procurer alors il t'es louable d'aller ailleurs......


ET DE TOUTES FAÇONS TU ES VENUE VERS MOI EN ÊTRE LIBRE ET TU AS LE DROIT DE REPARTIR DE MÊME... puisque tu m'as plu ainsi dès le départ!

Ni le temps, ni l'âge, ni la distance ne peuvent séparer des âmes qui s'aiment!

PROFITE DU TEMPS D'AMOUR QU'UNE PERSONNE TE DONNE, QUE CELA DURE UN JOUR, DES ANNÉES OU UNE VIE..... mais ne la contraint jamais à rester, l'autre doit t'aimer librement et s'engager envers toi sans aucune chaîne-promesse. On ne peut promettre à quelqu'un de l'aimer car personne ne connaît sa destinée et le dessein de Dieu pour nous! On peut juste être bien agir envers l'autre, être franc envers elle..... Quand l'amour n'existe plus et qu'on souhaite vivre l'amour avec une autre personne: la personne qu'on quitte doit accepter notre choix sans colère ni vengeance et se tout de même dire ''MERCI'' pour ses moments de bonheur qu'une autre personne a bien voulue partager avec nous!









lundi 21 décembre 2009

PRESCOTT BUSH ET HITLER

L'AUTRE CÔTÉ DE LA MÉDAILLE

Les vrais Tueurs-En-Séries: nos États-bourgeois-hiérarchistes-de-Droites

En arrière d'Hitler il y avait l'empereur d'Allemagne Guillaume 11 et son fils le Kromprinz

CE QUE L'ON NOUS A TOUJOURS CACHÉ
En arrière d'Hitler il y avait l'empereur d'Allemagne Guillaume 11 et son fils le Kronprinz


CES DÉPENDANTS, DROGUÉS et cochons QUI NOUS GOUVERNENT


Au nom du Pouvoir et de l'Intérêt, des alliances se font entre les chefs religieux et des pays.

Les Musulmans SS d'Hitler
Le Mufti continua sa guerre anti-sémite même après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Puis c'est son neveu YASSER ARAFAT qui pris sa relève anti-Juifs. Et les musulmans d'aujourd'hui sont encore anti-JUIFS`ils méprisent à mort les Juifs et vice versa. ..... Maudites religions, Un religieux est un soldat qui suit aveuglément les règles de son livre, et si ce livre parle de haine, de vengeance, de punition, de colère sanguinaire d'un dieu-vengeur: alors cela peut devenir inquiétant voire dangereux pour les humains.
*** On a beau avoir des Bureaux de recensements dans tous les Pays: ils ne sont pas foutus de nous dire les chiffres exacts de décès suite aux pandémies (grippes espagnoles) et aux guerres mondiales. On voit qu'ils cachent les faits et les minimisent.


En 1944 personne ne connaissait le nombre exact de morts.....même maintenant les chiffres vont de 40 a 80 millions de morts et peut-être beaucoup plus ......

La reine Élisabeth 1 et son mari le roi Georges V1 avec le Pape Jean XX111 sont les coupables. Ce sont eux qui ont créé les Guerres Mondiales. Ils ont utilisés leurs pions tel Staline et Hitler. En arrière d'Hitler il y avait l'empereur d'Allemagne Guillaume 11 et qui était cousin de la reine d'Angleterre et le frère du roi George V1; et puis en Russie avant l'arrivée de Staline il y avait le Tsar Nicholas 11 et lui aussi était cousin germain avec la couronne d'Angleterre.

Plus de 60 millions de soldats ont pris part à la Première Guerre Mondiale. Pendant cette guerre, environ 10 millions de personnes sont décédées et environ 20 millions sont devenues invalides. Sans compter les 40 millions et plus de gens morts de la grippe espagnole.

72 millions de victimes pendant la Seconde Guerre mondiale, dont 20 millions de soldats, 45 millions de civils (dont 17M de Soviétiques ). 7 millions de personnes ont été exterminées : 6 millions de juifs, 1 millions de gitans, de témoins de Jéhovah, d'homosexuels, de dissidents politiques , d'HUMANISTES et d'handicapés. Parmi eux : 1 million et demi étaient des enfants. Et pourquoi nos télés ne parlent que des 6 millions de Juifs pensez-vous? Pour nous faire oublier que la Première Guerre Mondiale a fait plus de 150 millions de victimes et probablement que la Deuxième en 2 fois plus .... le temps nous le dira.

Et oui, 45 millions de civils sont morts dans les combats et les bombardements et le nombre de victimes civiles est supérieur à celui des victimes militaires. Des peuples entiers sont presque décimés (ainsi on comptait sept millions de Juifs en Europe avant la guerre et seulement un million après) et des populations sont détruites. La Pologne a perdu environ 15% de sa population.

Environ 11 millions de personnes auraient été directement exécutées sur les ordres d'Adolf Hitler.

L’ouverture des camps, le retour des prisonniers, le redécoupage des frontières, la peur des soldats russes lorsqu’ils entrent en Allemagne entraînent de vastes mouvements de populations.

70 millions de soldats ont été mobilisés.
17 millions sont morts, soit :
1 Russe sur 22
1 Allemand sur 25
1 Japonais sur 46
1 Anglais sur 150
1 Italien sur 150
1 Français sur 200
1 Américain sur 500

Plus de 3 millions de prisonniers de guerre russes ont été éliminés parce qu’ils étaient slaves.

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Bilan des victimes

URSS 7 500 000 Militaires, 13 600 000 Civils Chine 3 800 000 Militaires, 16 200 000 Civils Indonésie - 4 000 000 Militaires Allemagne 3 250 000 Militaires, 3 810 000 Civils Pologne 320 000 Militaires, 5 500 000 Civils Japon 1 300 000 Militaires, 700 000 Civils Yougoslavie 300 000 Militaires, 1 400 000 Civils Roumanie 520 000 Militaires, 465 000 Civils Hongrie - - 750 000 Grèce - - 574 000 France 238 000 Militaires, 330 000 Civils Autriche 380 000 Militaires, 145 000 Civils Italie 330 000 Militaires, 80 000 Civils Tchécoslovaquie - - 400 000 Royaume-Uni 382 600 Militaires, 67 800 Civils États-Unis 416 800 Militaires, 1 700 Civils Pays-Bas 12 000 Militaires, 198 000 210 000 Belgique 12 000 Militaires, 76 000 88 000 Finlande - - 84 000 Canada 45 300 Militaires Inde 87 000 Militaires, 1 500 000 Civils Australie 39 400 Militaires, 700 Civils Albanie - - 28 000 Espagne 12 000 Militaires, 10 000 Civils Bulgarie 19 000 Militaires, 2 000 Civils Nouvelle-Zélande 12 000 Norvège - - 10 262 Afrique du Nord 9 000 Militaires Luxembourg 5 000 Danemark 4 000 Militaires

Nombre total des victimes 64 781 162

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Henri Ford et GM, ALCAN... ont joué sur tous les tableaux, fabriquant aux USA des chars pour les alliés et en Europe des véhicules pour les nazis. Les GIs américains qui se battaient en Europe contre les troupes d’Hitler eurent la surprise de découvrir que les militaires allemands conduisaient des camions Ford. S’ils avaient porté leurs regards vers le ciel, ils auraient pu voir voler les avions nazis construits par Opel, une filiale de General Motors (GM). En 1939, les filières allemandes de General Motors et Ford approvisionnaient 70% du marché allemand de voitures. Il faut savoir qu'Henry Ford, comme Prescott Bush (grand-père de Bush) faisait parti du conseil d'administration de BBH (Brown Brothers Harriman, qui prétendait être la plus grande banque d'investissement privée du monde). L’admiration était apparemment réciproque. En juillet 1938, Henry Ford acceptait une médaille du gouvernement allemand, la plus grande récompense qui pouvait être remise à un étranger par les Nazis. Un mois plus tard, James Mooney, un haut dirigeant de GM, recevait également une médaille du gouvernement allemand "pour les grands services rendus au Reich." L’écrivain anglais Charles Higham cite ces paroles de Mooney, en 1940 : "Hitler est dans le vrai, et je ne ferai rien qui puisse le contrarier." A la fin de la guerre, Henry Schneider, un enquêteur de l’armée américaine, qualifiait la filiale allemande de Ford d’"arsenal du nazisme, du moins pour les véhicules militaires". D’après Schneider, ce dispositif avait l’approbation des dirigeants de Ford, aux USA. La reconnaissance des Nazis pour Ford et GM était bien fondée : les camions "Blitz", produits dans une usine construite par GM à Berlin, étaient une composante majeure de la "Blitzkrieg", l’agression allemande contre ses pays voisins : la Pologne, l’URSS et la France. Opel, la filiale allemande de GM, et Ford-Allemagne étaient les deux premiers constructeurs de camions pour les forces militaires allemandes.

Prescott Bush et ses partenaires avaient pris pied en Allemagne dès les années 20 en rachetant la compagnie de navigation Hambourg-America Line qui détenait la quasi-exclusivité du trafic maritime allemand vers les Etats-Unis. Il s’agissait là d’une première étape. La banque installa son antenne européenne à Berlin et élabora de nombreux partenariats, notamment avec certains des industriels les plus puissants du pays. Au premier rang desquels Fritz Thyssen, propriétaire du groupe sidérurgique qui portait son nom. Thyssen allait publier quelques années plus tard un livre remarqué, au titre éloquent : « J’ai financé Hitler ». Véritable profession de foi envers le national-socialisme, l’ouvrage confirmait également ce qui était déjà de notoriété publique : Thyssen avait aidé le mouvement nazi dès octobre 1923, et on le

qualifiait de « banquier privé de Hitler ».

BUSH est évangéliste
HARPER est évangéliste
OBAMA est évangéliste



Pendant des dizaines d'années, des rumeurs liant la première famille américaine
à la machine de guerre nazie ont circulé. Aujourd'hui, le Guardian vous révèle ce que
l’actuel président ressent après tout ce qui a suivi l'application du “Trading with the
Ennemi Act
” [la loi réprimant le commerce avec l'ennemi].

Le grand-père de George W. Bush, Prescott Bush, a été un sénateur américain. Il a aussi été directeur et actionnaire de plusieurs sociétés qui ont tiré profit de leurs liens avec les bailleurs de fonds de l’Allemagne nazie. Le Guardian, en fouillant dans les Archives Nationales Américaines, récemment ouvertes, a obtenu confirmation qu’une société dont Prescott Bush était directeur était impliquée avec les architectes financiers du Nazisme. Ces relations d'affaires se sont poursuivies jusqu'à la saisie en 1942 des capitaux de cette société, qui tombait sous le coup de la loi “Trading with the Ennemi Act”. Plus de 60 ans plus tard, ces relations d'affaires avec la machine nazie ont conduit deux anciens ouvriers du bâtiment, esclaves à Auschwitz, à intenter une action civile contre la famille Bush. Ces histoires ont été au coeur d'une controverse pré-électorale qui sent mauvais.

Saisi de cette preuve, un ancien procureur américain qui a poursuivi les crimes de guerre nazis a démontré que les actes de l’ancien sénateur, pour avoir aidé et renforcé l’ennemi, auraient dû justifier des poursuites.

Ce débat autour du comportement de Prescott Bush est en effervescence depuis quelque temps déjà. Les ‘chats’ (ces bavardages sur Internet) sont très nombreux au sujet des liens entre Prescott Bush et les Nazis, et beaucoup sont inexacts et injustes. Mais ces nouveaux documents, dont un grand nombre n'a été déclassifié que l'année dernière, montrent que Prescott Bush a travaillé et tiré profit de compagnies qui avaient été impliquées de très près dans le financement de l’accession d’Hitler au pouvoir. Même après l’entrée en guerre de l'Amérique et alors que l'on disposait déjà de renseignements significatifs concernant la politique et les plans des Nazis. Certains sous-entendent même que l'argent que Prescott Bush a gagné grâce à ces relations d'affaires a aidé à établir la fortune de la famille Bush et à mettre le pied à l’étrier à sa dynastie politique.













Aussi étonnant que cela paraisse, peu de ces relations, des Bush avec l'Allemagne, ont fait l’objet d’un examen public rigoureux, en partie à cause du statut de secret conféré à la documentation qui l'impliquait. Mais aujourd’hui, l'action en justice contre la famille Bush, intentée par deux survivants de l'Holocauste et qui réclament plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts, ainsi que la publication imminente de trois livres sur ce sujet, menacent de faire de cette histoire, relative aux affaires de Prescott Bush, une édition inconfortable pour son petit-fils, George W., alors qu’il cherche à se faire réélire.

Bien que rien ne laisse suggérer dans ces documents que Prescott Bush ait eu la moindre sympathie pour la cause nazie, ils révèlent néanmoins que la société pour laquelle il travaillait, Brown Brothers Harriman (BBH), a agi comme base américaine pour l'industriel allemand — Fritz Thyssen — qui a aidé à financer Hitler au cours des années 1930, avant de se quereller avec lui à la fin de la décennie. Le Gardian a pu voir la preuve montrant que Bush était le directeur de l’Union Banking Corporation (UBC), basée à NewYork , qui représentait les intérêts américains de Thyssen, et qu’il avait continué à travailler pour cette banque après l’entrée en guerre de l’Amérique.

L’énigme…

Bush siégeait aussi au conseil d'au moins une des sociétés qui faisaient partie d'un réseau multinational de sociétés de couvertures, et qui permettaient à Thyssen de déplacer ses capitaux autour du monde.

Thyssen possédait la plus grande compagnie d'acier et de charbon d’Allemagne et il a construit sa richesse grâce aux efforts d'Hitler pour réarmer l’Allemagne entre les deux guerres mondiales. Un des piliers de ce réseau corporatif international construit par Thyssen, UBC travaillait exclusivement pour une banque néerlandaise, qui possédait d’ailleurs UBC, et qui était elle-même contrôlée par Thyssen. Plus énigmatiques sont les liens de Bush avec la Consolidated Silesian Steel Company (CSSC), basée en Silésie, sur la frontière germano-polonaise, et riche en minerais. Pendant la guerre, cette société a profité de l’esclavagisme organisé par les Nazis dans les camps de concentration, notamment à Auschwitz. La propriété de la CSSC a changé de mains plusieurs fois au cours des années 30, mais les documents des archives nationales américaines, déclassifiés l'année dernière, relient Bush à la CSSC, bien qu'il ne soit pas très clair si lui et l’UBC étaient toujours impliqués dans cette société lorsque les actifs américains de Thyssen furent saisis en 1942.

Trois séries d’archives expliquent clairement le rôle de Prescott Bush. Elles sont toutes trois facilement disponibles, grâce à l’efficace système d'archives américain et à son personnel précieux et dévoué, tant à la Bibliothèque du Congrès à Washington qu'aux Archives Nationales à l'Université du Maryland.

Le premier ensemble de dossiers, à la Bibliothèque du Congrès, sont des documents administratifs concernant Harriman et montrent que Prescott Bush était directeur et actionnaire d'un certain nombre de compagnies impliquées avec Thyssen.

Le deuxième ensemble de documents, qui se trouve aux Archives Nationales et qui est classé sous le numéro 248, établit l’historique de la saisie des actifs de la compagnie. Ces documents établissent que le 20 octobre 1942 le Séquestre des Propriétés Etrangères [Alien Property Custodian] a saisi les actifs de l'UBC, dont le directeur était Prescott Bush. Après une étude détaillée des livres de la banque, d’autres saisies eurent lieu dans deux filiales, la Holland-American Trading Corporation et la Seamless Steel Equipment Corporation. Dès le mois de novembre, cette année-là, la Silesian-American Company — une autre société de Prescott Bush — avait aussi été saisie.

Le troisième ensemble de documents, provenant aussi des Archives Nationales, se trouve dans les dossiers concernant IG Farben, qui a été poursuivie pour crimes de guerre.

Un rapport remis en 1942 par le Séquestre des Propriétés Étrangères établissait la liste des compagnies : “depuis 1939, ces biens (acier et mines) étaient la possession du gouvernement Allemand, qui les dirigeait, et ont sans aucun doute aidé considérablement l’effort de guerre de ce pays.”

Prescott Bush, un charmeur d’un-mètre-quatre-vingt-dix et doté d’une belle voix, fonda la dynastie politique des Bush et il a même été considéré une fois comme candidat présidentiel potentiel. Comme George (son fils) et George W (son petit-fils) il a fait ses études à Yale où il fut, comme le furent ses descendants après lui, membre des Skull & Bones [Crânes & Os], société secrète étudiante très influente. Il était capitaine d'artillerie pendant la première guerre mondiale et il se maria en 1921 à Dorothy Walker, la fille de George Herbert Walker.

En 1924, son beau-père, un célèbre banquier d'investissement de St-Louis, l’a aidé à lui mettre le pied à l’étrier dans les affaires, à New York, avec Averel Harriman, riche fils du magnat du chemin de fer, E. H. Harriman, qui était devenu banquier.

Une des premières missions que Walker confia à Bush fut de diriger l’UBC. Bush était membre-fondateur de cette banque et les documents administratifs qui le listent parmi les sept directeurs montrent qu'il a possédé une part dans UBC d'une valeur de 125 dollars.

La banque fut créée par Harriman et le beau-père de Bush pour fournir une banque américaine aux Thyssen, la famille industrielle la plus puissante d'Allemagne.

Auguste Thyssen, le fondateur de la dynastie avait été un donateur important lors de la première guerre mondiale pour les efforts de guerre allemands, et au cours des années 1920, lui et ses fils Fritz et Heinrich établirent un réseau de banques et de compagnies outre-mer. Ainsi, leurs actifs et leurs capitaux pourraient être transférés ‘off-shore’ s’ils étaient de nouveau menacés.

Au moment où Fritz Thyssen hérita de cet empire d'affaires, en 1926, la reprise économique de l'Allemagne s’affaiblissait. Après avoir entendu Adolf Hitler, Thyssen s’est retrouvé hypnotisé par le jeune semeur de discordes. Il rejoignit le parti Nazi en décembre 1931 et avoua, dans son autobiographie intitulée “J’ai Payé Hitler”, avoir financé Hitler alors que les Nationaux-Socialistes n’étaient encore qu’un parti de frange radical. Il intervint plusieurs fois pour tirer d'affaire le parti, alors que ce dernier se débattait : en 1928 Thyssen acheta le Barlow Palace sur Briennerstrasse, à Munich, qu’Hitler avait converti en “Maison Brune” [Brown House], le siège social du parti Nazi. L'argent provenait d'une autre institution off-shore de Thyssen, la Bank voor Handel en Scheepvarrt de Rotterdam.

A la fin des années 1930, Brown Brothers Harriman, qui prétendait être la plus grande banque d'investissement privée du monde, et UBC avaient acheté et expédié en Allemagne des millions de dollars d'or, de carburant, d’acier, de charbon et de bons du Trésor américain, à la fois alimentant et finançant les préparations de guerre d’Hitler.

Entre 1931 et 1933, UBC a acheté pour plus de 8 millions de dollars d’or, dont 3 millions de dollars furent expédiés à l'étranger. Selon les documents dont The Gardian a pris connaissance, après qu'UBC eut été fondée, elle a transféré 2 millions de dollars vers les comptes de BBH, et entre 1924 et 1940 les actifs d'UBC s’élevaient autour de 3 millions de dollars, ne baissant à 1 million qu’en de rares occasions.

En 1941, Thyssen a fui l'Allemagne après s’être querellé avec Hitler, mais il fut capturé et détenu en France jusqu’à la fin de la guerre.

Durant toutes les années 30, il n'y avait rien d'illégal à faire des affaires avec les Thyssen et nombre d’entreprises américaines, parmi les plus connues, avaient lourdement investi dans la reprise économique allemande. Cependant, tout changea après que l'Allemagne eut envahi la Pologne en 1939. Même à cette date, on pourrait soutenir que BBH était dans ses droits en continuant ses relations d'affaires avec les Thyssen, et ce jusqu'à la fin de 1941, puisque les Etats-Unis étaient techniquement toujours neutres, du moins, jusqu'à l'attaque de Pearl Harbor. Le problème est né le 30 juillet 1942 lorsque le Herald Tribune de New York publia un article intitulé “L'ange d'Hitler a 3 millions de dollars dans une banque américaine”. Les énormes achats d'or d'UBC avaient fait s’élever des soupçons selon lesquels la banque était en fait une “coquille artificielle et secrète”, cachée à New York, pour Thyssen et d'autres huiles Nazies. La Commission sur les Propriétés Étrangères (Alien Property Commission — APC) lança une enquête.

On ne conteste pas que le gouvernement américain ait saisi, en automne 1942, un ensemble d’actifs contrôlés par BBH – y compris UBC et la SAC – en vertu du “Trading with Ennemi Act”. La controverse est de savoir si Harriman, Walker et Bush ont vraiment possédé, sur le papier, plus que ces sociétés.

Erwin May, attaché au Trésor et officier au département d'enquête de l'APC, examina les affaires d'UBC. La première chose qui apparut fut que Roland Harriman, Prescott Bush et les autres directeurs ne détenaient pas réellement leurs propres parts dans UBC, mais les détenaient simplement pour le compte de la Banque voor Handel. D'une façon étrange, personne, y compris le président de l'UBC, ne semblait savoir qui possédait la banque basée à Rotterdam.

May écrivit dans son rapport, daté du 16 août 1941 : “l’Union Banking Corporation, immatriculée le 4 août 1924, est entièrement possédée par la Banque voor Handel en Scheepvaart N.V de Rotterdam, Pays-Bas. Mon enquête n'a produit aucune preuve quant à la propriété de la banque néerlandaise. M. Cornelis [sic] Lievense, le président d'UBC, dit qu’il ne sait rien sur les propriétaires de la Banque voor Handel, mais croit qu’il est possible que le Baron Heinrich Thyssen, le frère de Fritz Thyssen, puisse en posséder une part substantielle.”

May disculpa la banque de l’accusation selon laquelle elle aurait constitué une base arrière dorée pour les chefs Nazis, mais il décrivit un réseau de compagnies s'étendant d'UBC à travers l'Europe, l'Amérique et le Canada et expliqua comment l'argent de voor Handel voyageait de ces compagnies vers UBC.

En septembre, May localisa les origines des membres non-américains du conseil d'administration et constata que le Néerlandais HJ Kouwenhoven – qui avait rencontré Harriman en 1924 pour monter UBC –avait plusieurs autres emplois : non seulement il était le directeur général de voor Handel, il était aussi le directeur de la banque d'Auguste Thyssen, à Berlin, et directeur de l’Union Steel Works de Fritz Thyssen, la holding qui contrôlait l’empire Thyssen, constitué de l’Acier et des mines de l’Allemagne.

En quelques semaines, Homer Jones, le chef de la division de recherche et d'enquête de l’APC envoya un mémorandum au conseil de direction de l'APC recommandant que le gouvernement américain place UBC ainsi que ses actifs sous séquestre. Jones citait dans ce mémorandum les directeurs de la banque, en y incluant le nom de Prescott Bush et écrivait : “Les dites actions sont détenues par les individus susmentionnés, qui n’étaient toutefois que des candidats agréés de la Banque voor Handel de Rotterdam, Pays-Bas, et qui sont possédées en réalité par un ou plusieurs membres de la famille Thyssen et des ressortissants allemands et hongrois. Les 4.000 parts ci-avant établies sont donc favorablement possédées et aident aux intérêts de ressortissants ennemis et sont séquestrables par l'APC,” selon le mémorandum des Archives nationales dont le Gardian a pris connaissance.

La main dans le sac …

Jones recommanda que les actifs soient liquidés au profit du gouvernement, mais à la place, UBC fut maintenue intacte et finît par retourner, après la guerre, aux actionnaires américains. Certains prétendent que Bush aurait vendu ses part d’UBC après la guerre pour un montant de 1,5 millions de dollars – une somme colossale à l’époque – mais il n’y a pas de preuve documentée pour étayer cette thèse. Aucune poursuite supplémentaire n’a jamais été engagée, et l’enquête n’est pas allée plus loin, malgré le fait qu UBC ait été prise la main dans le sac à diriger une société écran américaine pour le compte de la famille Thyssen, huit mois après l’entrée en guerre de l’Amérique et qu’il s’agissait de la banque qui avait financé en partie l’ascension d’Hitler vers le pouvoir.

La partie la plus énigmatique de cette histoire reste entourée de mystère : c’est le lien, si il y en a un, entre Prescott Bush, Thyssen, Consolidated Silesian Steel Company (CSSC) et Auschwitz.

L’associé de Thyssen dans United Steel Works, et qui possédait dans cette région des mines de charbon et des fonderies d’acier, était Friedrich Flick, un autre magnat de l’acier qui détenait aussi des actions de IG Farben, la puissante entreprise de l’industrie chimique allemande.

Les usines de Flick en Pologne utilisaient à plein régime le travail d’esclaves provenant des camps de concentration en Pologne. Selon un article du New York Times publié le 18 mars 1934, Flick possédait les deux tiers de CSSC, tandis que des “Intérêts américains” détenaient le reste.

Les documents provenant des Archives Nationales Américaines montrent que l’implication de BBH dans CSSC ne se limitait pas, au milieu des années trente, à sieulement détenir ces actions. L’ami et frère “bonesman” de Bush, Knight Woolley, un autre associé dans BBH, écrivit à Averill Harriman en janvier 1933, mettant en garde sur les problèmes que rencontrait la CSSC après que les polonais eurent commencé leur nationalisation de ces usines. “La situation de la Consolidated Silesian Steel Company est devenue de plus en plus critique, et, en conséquence, j’ai fait venir Sullivan et Cromwell pour m’assurer que nos intérêts sont protégés,” écrivit Knight. “Après avoir étudié la situation, Foster Dulles insiste pour que leur homme en poste à Berlin soit mis au courant et qu’il dispose de l’information dont les directeurs, là-bas, devraient disposer. Vous n’avez pas oublié que Foster est directeur et qu’il est particulièrement attaché à s’assurer qu’aucune responsabilité ne puisse être attribuée aux directeurs américains.”

Mais la propriété de la CSSC, entre 1939, lorsque les Allemands ont envahi la Pologne, et 1942, lorsque le gouvernement américain a enquêté sur UBC et le SAC, n’est pas bien déterminée.

“La SAC possédait des mines de charbon et c’est elle qui possédait effectivement la CSSC entre 1934 et 1935, mais lorsque la SAC fut contrôlée, il n’y avait pas de trace de la CSSC. Toute preuve concrète de propriété disparaît après 1935 et il ne reste que quelques traces en 1938 et 1939,” rapporte Eva Schweitzer, journaliste et auteur du livre ,”Ameica and The Holocaust”, qui sortira le mois prochain.

La Silésie a rapidement été intégrée au Reich allemand après son invasion, mais tandis que les usines polonaises furent saisies par les Nazis, celles qui appartenaient aux Américains, toujours neutres, ainsi qu’à d’autres nationalités, furent traitées avec plus de précaution puisque Hitler espérait encore persuader les Etats-Unis de rester au moins en dehors de la guerre en tant que pays neutre. Schweitzer dit que les intérêts américains étaient considérés au cas par cas. Les Nazis ont racheté certaines usines, pas les autres.

Les deux survivants de l’Holocauste, qui poursuivent le gouvernement américain ainsi que la famille Bush en justice, réclament des dommages et intérêts pour un montant de 40 milliards de dollars en compensation des bénéfices que les deux parties ont tiré avec l’esclavagisme qui eut lieu à Auschwitz pendant la deuxième guerre mondiale.

Kurt Julius Goldstein, 87 ans, et Peter Gingold, 85 ans, ont engagé une action collective en Amérique en 2001, mais le procès à été rejeté par la Juge Rosemary Collier sur la base que le gouvernement ne peut être tenu responsable selon le principe de “la souveraineté de l’état”.

Jan Lissmann, l’un des avocats de ces survivants, a déclaré: “Le Président Bush a retiré la signature du Président Bill Clinton au traité [qui établissait cette cour], non seulement pour protéger les Américains, mais aussi pour se protéger lui-même ainsi que sa famille.”

Lissmann défend l’idée selon laquelle les procès relatifs aux génocides relèvent de la loi internationale, ce qui oblige les gouvernements à rendre des comptes sur leurs actions. Il réclame que les attendus soient invalidés puisqu’il n’y pas eu d’audience.

Dans leurs demandes, M. Goldstein et M. Gingold, président honoraire de la Ligue des Antifascistes, suggèrent que les Américains étaient conscients de ce qui se passait à Auschwitz et auraient dû bombarder ce camp.

Les avocats qui ont aussi présenté une motion à La Haye, demandant une opinion pour savoir si la souveraineté de l’état est une raison valable de refuser d’entendre leur cas. Un verdict est attendu d’ici un mois.

La pétition envoyée à La Haye établit: “A partir d’avril 1944, L’American Air Force aurait pu détruire, à l’aide de raids aériens, le camp, ainsi que les ponts de chemin de fer et les voies ferrées entre la Hongrie et Auschwitz. Le meurtre d’environ 400.000 victimes hongroises de l’Holocauste aurait pu être évité.”

Le procès s’articule autour d’un décret présidentiel, passé le 22 janvier 1944 et signé par le Président Franklin Roosevelt, qui demandait au gouvernement de prendre toutes les mesures pour sauver les Juifs européens. Les avocats prétendent que cet ordre a été ignoré à cause de la pression exercée par un groupe de grosses sociétés américaines, dont BBH, dans laquelle Prescott Bush était directeur.

Lissmann déclare : “Si la cour rend un avis positif cela causera au [Président] Bush d’énormes problèmes et le rendra personnellement responsable du paiement des dommages et intérêts.”

Le gouvernement américain et la famille Bush rejettent toutes les demandes qui ont été faites contre eux.

En plus du livre d’Eva Schweitzer, deux autres ouvrages sont sur le point d’être publiés et ils soulèvent le sujet de l’histoire des affaires de Prescott Bush. L’auteur du second ouvrage, qui doit être publié l’année prochaine, John Loftus, est un ancien procureur américain qui a poursuivi des criminels de guerre Nazis dans les années 70. Il vit maintenant à St-Petersburg, en Floride, et gagne sa vie en tant que commentateur sur la sécurité pour Fox News et la radio ABC. Loftus travaille sur un roman qui utilise une partie du matériel qu’il a réuni à propos de Bush. Loftus a insisté pour dire que ce dans quoi Prescott Bush a été impliqué n’a été rien d’autre que ce que de nombreux autres hommes d’affaires américains et britanniques faisaient à ce moment-là.

“Vous ne pouvez pas plus blâmer Bush pour ce que son grand-père a fait que vous ne pouvez blâmer Jack Kennedy pour ce que son père à fait – acheter des actions nazies – mais ce qui est important c’est la couverture, comment cela a -t-il pu marcher aussi bien pendant un demi siècle, et y a-t-il pour nous des conséquences à en tirer aujourd’hui ?” a-t-il dit.

“Il s’agit du mécanisme qui permit de financer Hitler pour qu’il retourne au pouvoir ; Il s’agit du mécanisme qui permit le réarmement de l’industrie du Troisième Reich ; il s’agit du mécanisme qui permit de rapatrier les profits engendrés par les Nazis vers des propriétaires américains ; il s’agit du mécanisme qui permit de calmer les enquêtes sur le blanchiment financier du Troisième Reich,” dit Loftus, qui est aussi vice-président du musée de l’Holocauste à St-Petersburg.

“L’Union Banking Corporation était une société holding pour les Nazis, pour Fritz Thyssen,” dit Loftus. “A différents moments, la famille Bush a essayé de le nier, disant qu’ils étaient détenus par une banque hollandaise et que ce n’est que lorsque les Nazis annexèrent les Pays-Bas qu’ils réalisèrent alors que les Nazis contrôlaient apparemment cette société et que c’est la raison pour laquelle les supporters de Bush prétendent que lorsque la guerre fut finie ils récupérèrent leur argent. Les enquêtes engagées par le Trésor américain et les enquêtes des services de renseignements en Europe ont toutes deux établi que c’est du pipi de chat. Ils ont toujours su qui étaient les ultimes bénéficiaires.”

“Il n’y a plus personne d’encore vivant qui pourrait être poursuivi mais cela ne les a pas empêchés d’y échapper,” dit Loftus. “En tant qu’ancien procureur, je ferais le procès de Prescott Bush, de son beau-père (George Walker) et d’ Averill Harriman, pour avoir apporté de l’aide et renforcé l’ennemi. Ils sont restés au conseil d’administration de ces sociétés alors qu’ils savaient qu’elles contribuaient aux bénéfices financiers de la nation Allemande.”

Loftus a dit que Prescott Bush avait dû être conscient de se qui se passait en Allemagne à ce moment-là. “Je parie qu’il n’était pas un gendre très brillant et qu’il faisait ce que Herbert Walker lui disait de faire. Walker et Harriman étaient les mauvais génies, ils n’avaient que faire des Nazis pas plus que de leurs investissements avec les Bolcheviques.”

Ce qui est aussi en question est combien d’argent Bush a gagné, grâce à cette implication. Ses supporters suggèrent qu’il ne détenait qu’un jeton de présence. Loftus le conteste, et il cite des sources “du milieu de la banque et des renseignements” et suggère que la famille Bush, par l’intermédiaire de George Herbert Walker et de Prescott, a reçu la somme de 1,5 millions de dollars lors de cette implication. Toutefois, il n’y a pas de trace écrite de cette somme.

La troisième personne qui va publier sur ce sujet est John Buchanan, 54 ans, journaliste dans un magazine basé à Miami, qui a commencé à examiner ces documents alors qu’il travaillait sur un scénario. L’année dernière, Buchanan a publié ses découvertes dans la vénérable – et de circulation réduite – New Hampshire Gazette, sous le titre “Des Documents dans les Archives Nationales Prouvent que le Grand-père de George Bush a Fait du Commerce Avec les Nazis – Même Après Pearl Harbor”. Il s’étend sur ce sujet dans son livre qui sera publié le mois prochain – “Fixing America: Breaking the Stranglehold of Corporate Rule, Big Media and the Religious Right” [Réparer l’Amérique : En finir avec l’étranglement causé par les règles des Corporations, les grands médias et la droite religieuse.]

Dans cet article, Buchanan, qui a surtout travaillé dans le commerce et dans la presse musicale avec un détour en tant que reporter à Miami, prétendait que “les faits essentiel sont apparus sur Internet et dans des ouvrages relativement obscurs mais ont été niés par les médias et la famille Bush comme étant des diatribes sans fondement. »

Buchanan souffre d’hypermanie, une forme de maniaco-dépression, et lorsqu’il s’est retrouvé débouté de son effort initial pour intéresser les média, il a répondu par une série de menaces contre les journalistes et les maisons de presse qui l’avaient éconduit. Ces menaces, contenues dans des méls, suggéraient qu’il exposerait les journalistes comme étant des “traîtres à la vérité.”

Sans surprise, il a rapidement rencontré des difficultés à voir ses appels retournés. Le plus sérieusement du monde, il dut faire face à des accusations aggravées comme homme de paille à Miami, en relation avec un homme avec lequel il s’était brouillé à propos du meilleur moyen de publier ses découvertes. L’accusation a été abandonnée le mois dernier.

Une biographie flatteuse …

Buchanan a dit qu’il regrettait que son comportement ait mis à mal sa crédibilité mais que son but principal avait été de contenir la publicité qui était faite sur cette histoire. Loftus et Schweitzer disent tous deux que Buchanan est arrivé avec une documentation qui n’avait encore jamais été rendue publique.

La famille Bush a largement réagi en ne faisant pas de commentaires sur toute référence à Prescott Bush. Brown Brothers Harriman s’est aussi refusée à tout commentaire.

La famille Bush a approuvé récemment une biographie flatteuse sur Prescott Bush et qui s’appelle “Duty, Honour, Country” [Devoir, Honeur, Patrie] écrite par Mickey Herskowitz. Les éditeurs, Rutledge Hill Press, ont promis que le livre “parlerait honnêtement des accusations de relations d’affaires de Prescott Bush avec des industriels nazis ainsi que d’autres accusations.”

En fait, les accusations tiennent sur moins de deux pages. Le livre se réfère à l’histoire parue dans le “Herald-Tribune” en disant : « Une personne dont le niveau d’éthique aurait été moins bien établi aurait paniqué … Bush et ses associés chez “Brown Brothers Harriman” informèrent les organismes de contrôle du gouvernement que le compte de ce client, ouvert à la fin des années 30, représentait en fait ‘la compensation d’une faveur pour un client’ … Prescott Bush a agit rapidement et au grand jour au nom de la société, qui était bien desservie grâce à une bonne réputation qui n’avait jamais été compromise. Il a ouvert tous ses livres et rendu tous ses documents publics. Pour ce est considéré aujourd’hui, six décennies plus tard, comme relevant des scandales d’entreprises et des carrières ruinées, il a reçu alors ce que l’on peut considérer comme le certificat suprême de bonne conduite.”

L’histoire de Prescott Bush a été jugée tant par les conservateurs que par certains libéraux [démocrates] comme n’ayant rien à voir avec l’actuel président. Il a aussi été suggéré que Prescott Bush était peu en relation avec Averill Harriman et que les deux hommes s’opposaient politiquement.

Pourtant, des documents faisant partie du dossier Harriman comprennent un profil flatteur en temps de guerre paru dans le “New York Journal American” et juste à côté, dans le dossier, il y a une lettre écrite par Prescott Bush au le rédacteur financier de ce journal, remerciant le journal d’avoir publié ce profil. Il ajoutait que “la performance d’Harriman et toute son attitude avait été une source d’inspiration et de fierté pour ses associés et ses amis.”

The Anti-Defamation League [la ligue américaine contre la diffamation] soutient Prescott Bush et la famille Bush. Dans une déclaration qu’ils ont faite l’année dernière, ils prétendent que “les rumeurs sur d‘éventuels ‘liens’ nazis avec feu Prescott Bush … ont circulé en long et en large sur Internet, ces dernières années. Ces accusations ne tiennent pas debout et ont des motivations politiques … Prescott Bush n’était ni un Nazi, ni un sympathisant nazi.”

Cependant, l’une des plus anciennes publications juives du pays, “the Jewish Advocate”, a répandu la controverse avec force de détails.

Plus de soixante ans après que Prescott Bush eut été brièvement mis en examen, à l’époque d’une guerre ancienne, son petit-fils fait face à une autre sorte d’examen, mais un de cette sorte qui conforte votre perception selon laquelle, pour certaines personnes, la guerre peut être un business profitable.

Traduit de l’anglais par Jean-François Goulon