« Les paradis fiscaux se contentent de fournir un minimum de gages pour ne pas figurer sur la prochaine « liste noire » de l’OCDE. Mais il ne s’agit pas d’un renoncement total au secret bancaire. Avec les standards des conventions fiscales « à la demande » de l’OCDE, le secret bancaire ne peut être en effet levé qu’après avoir prouvé la fraude fiscale. De fait, la nature des paradis fiscaux (comptes anonymes, trust…) empêche toute transparence. Les murs d’opacité entourant les paradis fiscaux se fissurent, mais le secret bancaire tient encore bon ! Les pays du G20 doivent s’engouffrer dans cette brèche pour en finir avec le secret bancaire, l’absence de coopération judiciaire ou encore la multiplication des sociétés écrans. » affirme Maylis Labusquière d’Oxfam France.
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